Pour le jour des Hyacinthies, il m’a donné une syrinx faite de roseaux bien taillés. Unis avec la blanche cire quiest douce à mes lèvres comme le miel.
Il m’apprend à jouer, as sise sur ses genoux; Mais je suis un peu tremblante. Il en joue après moi, si doucement que je l’entends à peine.
Nous n’avons rien à nous dire, tant nous sommes près lun de l’autre; Mais nos chansons veulent se répondre, et tour à tour nos bouches s’unissent sur la flûte.
Il est tard; Voici le chant des grenouilles vertes qui commence avec la nuit.
Ma mère ne croira jamais que je suis restée si longtemps à chercher ma ceinture perdue.